Vous trouverez ici quelques petits articles sur notre famille, l'histoire de nos ancêtres au travers des archives que j'ai pu retrouver, mais aussi des souvenirs enregistrés ou ecrits, racontés par chacun. Vous y decouvrerez l'histoire de Gilles Laurent Moussel dit la madeleine notre grand père guillotiné sur la place publique de Coutances en compagnie de son beau frère et de ses amis, mais aussi nos ancêtres plus glorieux tels Aliénor d'Aquitaine, Louis VI le gros ou Guillaume le Conquérant .

Nous pourrons aussi y glisser nos souvenirs de nos ancêtres, et là c'est à vous de raconter ...

 

A très bientôt

 

 

N'oubliez jamais  "qu'un vieillard qui meurt, c'est une bibliothéque qui brûle"

 

 

Tonton ROLAND en mai 2014 nous raconte:

Tonton Roland
Tonton nous parle de Cavigny, de l'exode et du ravitaillement.
roland première partie.mp3
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Tonton Roland 2ème partie
Suite de son témoignage enregistré en mai 2014
roland 2 ème partie.mp3
Fichier Audio MP3 6.6 MB

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Pépère et Mémère à Lison en 1972

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  • #1

    nicolas (jeudi, 19 décembre 2013 10:43)

    Les films sont difficilement supportés par le transfert sur internet, mais j'ai une version de meilleure qualité en dvd. Quelques taches à cause de l'humidité mais ils ont le mérite d'avoir résisté tout de même pas trop mal au temps..

La communion de François 1972

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le mariage de Nicole et Joël BERARD 1972

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Un souvenir "le cochon chez Paulette"

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pépère Nicolle à Verdun
pépère Nicolle à Verdun

Pépère NICOLLE à Verdun avec Mémère, Jeannine et Serge

retour sur les lieux de sa jeunesse .

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PEPERE NICOLLE en 1972 chante "la souris blanche"

pépère Nicolle 1972 la souris blanche mp
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  • #1

    Anne Nicolle (vendredi, 06 décembre 2013 21:03)

    Quelle émotion d'entendre la voix de Pépère après toutes ces années.
    Merci à Nicolas et à celui ou celle qui avait fait cet enregistrement et qui l'a conservé de manière à ce qu'on puisse l'entendre encore aujourd'hui.

  • #2

    nicolas (vendredi, 06 décembre 2013 21:07)

    c'est René et Jeannine qui enregistraient pendant les repas de famille, nous avons aussi Gaston qui a vécu chez les grands parents qui chante .

  • #3

    jp nicolle (samedi, 07 décembre 2013 14:19)

    superbe,merci Nicolas,et merci a Jeanine et Rene ,ca fait tout drole d'entendre pepere ,c'est un chouette cadeau de noel

  • #4

    michelle (jeudi, 12 décembre 2013 10:40)

    quel bonheur! j' écoute et je vois Maman regardant Papa prête à intervenir en cas de défaillance
    quelle émotion merci

La chanson de Pépère NICOLLE

 

 

 

Parce que pour moi cette chanson que ma grand mère m'a fait apprendre par coeur à 5 ans, représente les NICOLLE, et que tout le monde s'en souvient.

Un petit clin d'oeil à mon arrière grand père que je n'ai pas connu.

 

Habitant un joli p'tit logement

Au septième près du ciel tranquillement

Sur le même palier j'ai comme voisine

Une femme divine

Minois charmant

 

A la fête ayant dans une loterie

Gagné une jolie p'tite souris

Et le sachant un beau soir

La fillette vint pour la voir

Entrant chez moi elle me dit sans histoires

 

J'vous en prie Monsieur Latranche

Montrez moi vot' souris blanche

Non Mademoiselle je n'ose pas

Car voyez vous j'ai peur de votre chat

Mon chat noir répondit elle

Est aussi doux qu'une gazelle

Habitué à ne manger que du mou

Voir une souris ça le rend fou

 

Elle finit par m'convaincre à la fin

Pour y plaire j'la lui mets dans la main

Elle s'écrit la charmante petite bête

Quelle jolie tête

AH c'quelle est bien

Elle la caressa tant et tant

Qu'à la fin je lui dis mon enfant

Ne gardez pas ma souris

Plus longtemps je vous en prie

Car sur vous j'ai peur qu'elle ne s'oublie

 

J'vous en prie Monsieur Latranche

Laissez moi vot'souris blanche

Cet animal est vraiment amusant

Voyez donc quand j'la caresse

Comme tout son poil se redresse

Et si sur moi elle s'oublie un p'tit peu

Ben j'en mourrai pas mon Dieu

 

Mais comment c'la se fit je ne sais pas

Mais de ses mains la souris s'échappa

Et dans la gueule du chat toute entière

Sans plus de manières

Elle s'engouffra

Pour la secourir je m'apprête

Mais hélas la pauvre bête

Pendait lamentablement la tête

 

Quel malheur Monsieur Latranche

Elle est morte vot' souris blanche

Non Mademoiselle n'ayez pas peur

Elle s'éveillera sûrement tout à l'heure

Ce n'est rien elle se repose

Donnez moi vos lèvres roses

En attendant de v'nir la caresser

Laissez moi vous embrasser

 

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  • #1

    cora.nicole (jeudi, 20 juin 2013 19:25)

    cette chanson on la connait tous à chaque anniversaire on la chante surtout mon papa moi j adore

  • #2

    nadine.nl@hotmail.fr (jeudi, 20 juin 2013 20:34)

    Lorsque nous étions enfants les adultes nous faisaient sortir quand le moment de la chanson du grand père sonnait! Imaginez notre interrogation, notre incomprehension le jour où nous découvrions pour la première fois ce texte. Meme pas drole! Et les adultes qui riaient pour une histoire de souris!!!

  • #3

    pauletaugustine (samedi, 22 juin 2013 12:13)

    Quel plaisir ! de découvrir toutes les paroles de cette chanson mythique

    Nicole

  • #4

    michelle (mardi, 09 juillet 2013 10:15)

    Nicolas ,prends ta plus belle voix et enregistre nous cette belle chanson souvenir,les paroles nous les connaissons mais l'air nous fait un peu défaut!! merci pour tout

  • #5

    cora nicolle (vendredi, 13 décembre 2013 19:04)

    Il y a juste quelques mois que j ai compris le texte de cette chanson.
    pour nous c'était juste une histoire de souris.!!

  • #6

    marie-claude (mercredi, 18 décembre 2013 16:55)

    Un grand MERCI Nicolas pour ces bonheurs que tu nous distilles à chaque lecture,quelles émotions tu nous donnes..
    Entendre Pépére chanter,voir nos grands-'parents se promener dans le jardin j'ai eu envie de leur parler c'est fou!

Pépère Nicolle chante "depuis que Tartarin est mort", la bande est un peu abimée mais pour le plaisir de l'entendre

tartarin est mort
communion de François 1972, quelques trous sur la bande d'enregistrement
pépère nicolle tartarin.mp3
Fichier Audio MP3 2.0 MB

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Les grands mères bouilleuses de cru, écoutez Alphonse BIREE nous parler d'Aimée MARIN 1875-1946 et sa mère Virginie 1836-1911 nos grands mères bouilleuses

les grands mères bouilleuses.mp3
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  • #1

    nadine.nl@hotmail.fr (jeudi, 04 juillet 2013 10:48)

    Un grand merci à Alphonse pour son accueil et son témoignage haut en couleurs!il nous a entre autre chose appris que sa marraine était "sale comme une huppe"!

Aimée MARIN la grand mère bouilleuse, souvenirs d'André DUDOUIT 93 printemps

Aimée MARIN la grand mère bouilleuse souvenirs
AIMEE MARIN par André DUDOUIT JUILLET 20
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Photo qui a valu une belle engueulade à Nadine !

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Les voyages de la tante BIORET

Marie-Louise MARIN soeur d'Aimée épouse François BIORET en 1914 à Paris, de nombreuses photos nous font découvrir leurs voyages du sud de la France Marseille, Nice, Monaco, mais aussi Paris en passant par les sports d'hiver dans les années 20, la Corse... et les voyages à bord de magnifiques paquebots parmi lesquels LE REX que la tante photographie lors d'un voyage en 1931.

le Rex
le Rex
la tante BIORET
la tante BIORET

Le SS Rex est un paquebot transatlantique italien, de la compagnie Italian Line (Italia Flotte Riunite).

Lancé en 1931, c’est le plus grand paquebot jamais construit en Italie ; capable de rivaliser avec les autres transatlantiques de l’époque, il a détenu le Ruban bleu1 de 1933 à 1935 et faisait la gloire de l’Italie de l’ère fasciste.Le Rex était exploité sur la ligne transatlantique depuis l'Italie, en alternance avec, le Conte di Savoia. Le 8 septembre 1944, au large de Koper, le Rex a été attaqué par des avions de la RAF. Il a été ravagé par un incendie durant quatre jours, puis a chaviré sur bâbord, et a coulé en eaux peu profondes. Son épave a été démantelée à partir de 1947.

 

Histoire

 

Le Rex est conçu pour rapporter à l’Italie le Ruban bleu, alors détenu par la compagnie allemande Norddeutscher Lloyd grâce à ses deux paquebots Bremen et Europa.

Commandée par la Generale Italiana Navigazione (NGI) au chantier naval de Sestri Ponente à Gênes (Cantieri Navali di Sestri Ponente, appartenant à Ansaldo), la construction dure un an, entre janvier 1930 et 1931.

Le Rex est caractérisé par les cheminées typiques rouges et vertes, selon l'habitude de la marine italienne dans les années 1930. Son appareil propulsif se compose de quatre groupes de turbines à vapeur d’un total de 136 000 chevaux qui entraînent quatre hélices d'environ 5 mètres de diamètre. La puissance prévue de 120 000 CV est finalement portée à 136 000 CV durant l’avancement de la construction. Le Rex doit non seulement démontrer l'efficacité de l'Italie fasciste2, mais aussi la qualité de son industrie navale, et n'ont été épargnés ni les hommes ni les moyens ; l'ensemble du projet a été révisé à plusieurs reprises.

Le roi d'Italie Victor-Emmanuel III baptise et lance le paquebot le 1er août 1931.

En 1932 Mussolini ordonne la fusion de trois compagnies de navigation italienne — Cosulich, Lloyd Sabaudo et Navigazione Generale Italiana — et le navire navigue dès lors pour la nouvelle Flotta Riunite Italia (Italian Line).

 

Le Rex effectue son voyage inaugural le 27 septembre 1932, de Gênes à New York. Il rencontre pendant ce premier voyage un problème de machine vers le détroit de Gibraltar, l’obligeant à une escale de trois jours pour effectuer des réparations3. Une partie des passagers quitte le navire, préférant rejoindre l’Allemagne et continuer leur voyage sur l’Europa ; en arrivant à New York ils trouveront le Rex déjà à quai. Le navire continue son voyage en ayant de sérieux problèmes au niveau de sa propulsion, qui nécessite de nouveaux travaux dès l'arrivée à New York.

Ce navire, lancé dix ans après l'arrivée de Mussolini au pouvoir est, selon le ministre des transports, l'occasion de défendre « la discipline, la technique et l'esprit d'entreprise de l'Italie nouvelle. » C'est ce désir de symbolisme qui le fait partir plus tôt que prévu et entraîne les problèmes mécaniques qui l'immobilisent un temps dans le port de Gibraltar.

Pour faire face à la concurrence des grandes compagnies de navigation, l’Italian Line mène une campagne de publicité enthousiaste pour vanter ses deux plus gros paquebots, le Rex et le Conte di Savoia. Les deux navires sont surnommés « La Riviera flottante ». Pour exploiter ce thème, du sable est répandu dans les piscines en plein air, qui sont entourées de parasols multicolores accentuant la comparaison avec une plage.

La compagnie mise sur les particularités des paquebots italiens qui contrastent avec leurs concurrents allemands et britanniques. Ils empruntent en effet une route plus au sud, offrant donc des températures plus agréables à leur passagers. Ceci permet au Rex de comporter trois piscines.

 

Les deux navires sont décorés dans un style classique tandis que la norme de l'époque était le style Art déco ou le style « paquebot » inauguré par la French Line (Compagnie générale transatlantique) sur l’Île de France en 1927. La conception des navires italiens suit la tendance amorcée en l'Allemagne sur le Bremen et l’Europa, avec une coque longue peu arquée surmontée de deux cheminées, mais avec toujours l'arrière en forme de "cul de poule" comme sur les paquebots l’Olympic et l’Aquitania.

 

En août 1933, le Rex commandé par le capitaine Francesco Tarabotto obtient le Ruban bleu, parcourant les 3181 milles entre Gibraltar et le phare d'Ambrose en 4 jours, 13 heures et 58 minutes, avec une vitesse moyenne de 28,92 nœuds ; il perd cette récompense en mai 1935 au profit du Normandie. Ce navire sera d'ailleurs le premier à remporter le trophée Hales remis au détenteur de ce record.

Le 12 mai 1938, lors d’une manifestation de la puissance aérienne des États-Unis, trois bombardiers B-17 de l’US Army Air Corps interceptent le Rex à 610 milles en mer, événement très médiatisé.

Il effectue ses voyages commerciaux jusqu'au printemps 1940. Après son dernier voyage, en mai 1940, il reste à Gênes en prévision de l’entrée en guerre. Après le bombardement de la ville, il est mis en sécurité à Bari, sur les côtes de la mer Adriatique.

Pendant la guerre, certains militaires italiens souhaitaient le transformer en porte-avions pour le faire participer à l'effort de guerre, mais rien ne fut fait. Le Rex se retrouva bloqué en Méditerranée pendant une grande partie de la guerre. Il est utilisé en tant que navire-hôpital entre l’Afrique du Nord et l’Italie.

En 1943, quand l’Italie signe l’armistice avec les alliés, le Rex est saisi par les Allemands, qui le déplace à Trieste, dans l'intention de le couler pour bloquer l'entrée de la rade.

En septembre 1944, alors qu'il se trouve dans la baie de Capodistria (Koper), le Rex est intercepté par un wing de Bristol Beaufighter de la Royal Air Force ; il est touché à plusieurs reprises par les bombes et canons britanniques. Un incendie le ravage durant quatre jours, puis il chavire et coule dans les eaux peu profondes de la baie en 24 heures.

Le même sort a touché son compagnon le Conte di Savoia, de la même compagnie maritime, bombardée et coulé par la RAF en 1943 dans la lagune de Venise.

 

 

À Ljubljana, une ancre à jas du Rex pour s'embosser

Après la guerre, des études sont entreprises pour essayer de renflouer et remettre le Rex à flot. Cependant le paquebot a coulé dans une partie du port attribué à la Yougoslavie, dont le gouvernement bloque le projet. De l’épave du Rex, environ un cinquième est laissée au large de la Slovénie dans le golfe de Koper. Le reste est envoyé à la ferraille dans les années 1950, et considéré comme la plus « grande mine de fer de Slovénie » du moment8. Depuis l’annexion de la zone B du Territoire libre de Trieste par la Yougoslavie, une ancre secondaire, à jas du Rex est exposée place du Congrès, dans la capitale slovène Ljubljana, symbolisant la « défaite de l'expansionnisme fasciste et le regroupement du littoral de Slovénie avec le reste du pays ». La cloche du bord se trouve exposée au Galata - Museo del mare à Gênes.

 

Dans les arts

 

Le Rex est la vedette d'une célèbre scène du film Amarcord de Federico Fellini, dans laquelle tous les habitants du village montent dans des barques pour l’approcher et admirer cette image du luxe.

 

La tante Bioret et l'Oncle en Corse
La tante Bioret et l'Oncle en Corse

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Gilles Laurent MOUSSEL guillotiné sur la place publique de Coutances 2 prairial an VI, 21 mai 1798

MOUSSEL
MOUSSEL



Durant les années de la révolution, les chouans se battirent dans la manche avec force, Plusieurs dans notre famille ont pris part à ces événements, mais parmi eux quelques uns prirent des chemins plus dangereux se détournant de l'idée de départ de la chouannerie.


Gilles Laurent MOUSSEL et son beau frère Michel LALLEMAND accompagnés de leurs amis, se regroupèrent pour former la BANDE A MOUSSEL, ou BANDE DES CHAUFFEURS, ils parcourent le canton de Marigny, Saint Jean de Daye, entrant chez les riches particuliers, leurs chauffant les pieds pour récupérer leurs richesses, redistribuées ensuite.


Mais cette aventure prit un tournant plus violents avec l'affaire du Cabaret de Montcuit, et d'autres forfaits, je vous laisse lire ces quelques pages d'un ouvrage de 1882 retrouvé aux archives, le jugement de l'époque semble avoir disparu en 1944, mais à Rennes d'autres jugements sont accessibles.

 

 

Le 4 ventôse suivant, le tribunal criminel allait avoir à

en juger une bien plus importante; et peut-être, même,

la plus grave en cette matière dont il ait eu à s'occuper.

 

 

Il s'agissait encore, là, de faire justice d'une bande de

brigands, s'étant servis du prétexte de la chouannerie

pour assouvir leur basse cupidité, et accomplir, dans ce but et autres.

 

■ les plus horribles forfaits.

  

Elle était composée de :

 

Gilles-Laurent Moussel, dit la Madeleine : âgé

de vingt-sept ans, marchand de fil à Saint-Louet-sur-

Lozon, déjà précédemment cité à propos de l'affaire

Lamache, où il se trouvait aussi impliqué (voir supra,

p. 140).

 

Julien Sébire , dit la Grandeur : vingt-neuf ans,

vannier, au même lieu .

 

Louis Travert : vingt-quatre ans, potier à la Cha-

pelle-en-Juger, *

 

Jacques Girard, fils Jacques : dix-neuf ans, cultiva-

teur à Saint-Ebremond sur-Lozon.

 

Bernardin Lepage : quarante ans, meunier à Percy,

 

Michel Lallemand, dit Lucas : tisserand à Saint-

Louet-Sur-Lozon âgé de vingt-deux ans.

 

Jean Girard : vingt-six ans, batelier à Tribehou.

 

Jean Fossey : vingt-deux ans , de Saint-Louet-sur-

Lozon.

 

Pierre Fossey : trente et un ans, de la même commune

, toilier à Montreuil.

 

Antoine Sébire : vingt-sept ans, frère de Julien, précité,

né à Saint-Louet-sur-Lozon, et actuellement toilier à

Coutances,

  

Tous présents à l’audience.

 

Et François Lepage, fils de Bernardin susdit : «contumace»;

qui ne fut, à notre connaissance, jamais jugé.

 

On leur reprochait : d'avoir accompli, en l’an IV et l’an V

 

— le plus souvent en compagnie les uns des autres —

armés et déguisés, et se disant « chasseurs du roi », une

suite d'effroyables méfaits— vols, « tortures» et «assassinats»

— dans les communes de : Mesnil-Eury, Amigny,

Montreuil, la Chapelle-en- Juger et le Désert, le tout for-

mant « dix-sept séries » dans l'acte d'accusation dressé

par le directeur du jury de Saint- Lo.

 

Ils avaient, notamment, commis les crimes ci-après :

 

Le 24 ventôse an V, ils avaient attaqué, à main armée

 

— et « à coups de fusil » sur le propriétaire , qui ne

voulait leur ouvrir, et qu'ils s'étaient proposés de voler

— la maison d'un sieur Rauline, à Amigny,

 

Le 10 germinal an V, ayant pénétré dans le domicile

de François Catherine, cultivateur à Mesnil-Eury, ils le

dépouillèrent d'une partie de ses effets ; et ne pouvant

en obtenir une somme d'argent qu'ils lui réclamaient — lui

« brûlèrent les pieds » avec de la paille enflammée, et

même essayèrent de lui tirer un coup de fusil, qui, heu-

reusement, rata.

 

Le lendemain, 11, étant entrés, la nuit, dans celui de

Anne Heuguet, veuve Belhaire, de la Chapelle-en-Juger

ils la « chauffèrent » également, pour la forcer d'avouer où 

elle avait mis son argent : qu'ils voulaient emporter, en

même temps qu'une grande quantité de hardes dont ils

la dépouillèrent.

 

Mais le plus horrible de leurs crimes fut commis, le

30 floréal suivant, au domicile du citoyen Meslier, de la

commune du Désert; auquel ils portèrent deux coups de

couteau, et dont ils « brûlèrent » si cruellement la femme,

« avec de ï huile bouillante », que, quelques jours après,

elle succombait des blessures profondes dont tout son

corps était couvert : et cela , parce qu'ils n'avaient pas

retiré, de cette expédition, tout le profit pécuniaire qu'ils

en attendaient.

 

De tels forfaits appelaient, évidemment, toute la sévé-

rité d'une justice indignée contre les monstres qui les

avaient perpétrés.

 

Les débats durèrent quatre jours ; et le jugement n'y

fut rendu que le 8 ventôse (26 février 1798), après l'au-

dition de nombreux témoins , et les plaidoiries : de

Maître Prémare (avocat ordinaire des Chouans du pays ;

et même, jadis, en ventôse an IV — d'après les registres

d'écrou de Coutances, à la date du 14 dudit mois —

arrêté, un moment, pour connivence politique avec eux),

pour : Moussel, Julien Sébire, Travers et Lallemand, les

principaux accusés — mais non, toutefois , pour un de

ceux-ci : Bernardin Lepage, qui ne put trouver de défen-

seur — et de Maître Calenge , pour : les Girard , les

Fossey, et Antoine Sébire.

 

 

Par le verdict du jury :

 

Jean Girard, Pierre Fossey et Antoine Sébire furent

acquittés.

 

Mais Jean Fossey fut condamné, pour « vol qualifié ».

à vingt-quatre ans de fers ; sauf à se voir, le 9 germinal

an IX, appliquer, par le tribunal criminel de la Manche,

une amnistie consulaire du 25 thermidor an VIII (Voir le

registre de celui-ci, à ladite date).

 

Et les autres accusés, savoir :

 

Moussel : convaincu, notamment, du premier des crimes

ci-dessus racontés.

 

Julien Sébire : convaincu du troisième desdits crimes.

 

Travert : reconnu coupable du quatrième.

 

Jacques Girard : reconnu coupable de ce dernier fait.

 

Bernardin Lepage : de même.

 

Et Lallemand : pareillement.

 

Furent, tous, condamnés à la peine de mort : par application

du Code pénal de 1 791 , en matière d' « homicide

avec préméditation ».

 

Ils se pourvurent, naturellement, «en cassation»; mais

sans succès. Et, le 2 prairial an VI, ils subissaient leur

supplice : ainsi que le constate le procès-verbal de leur

exécution, qui se trouve dans les papiers du greffe de

Coutances.

 

(Voir, sur cette affaire — outre le jugement du 8 ventôse» précité —

le dossier criminel 3033.)

 

 Mentionnons, maintenant, une affaire encore plus importante , et qui , elle , conduisit à une poursuite contre des prévenus individuellement désignés.

 
Il s'agit de l « assassinat », en germinal an V, à Montcuit 
 au cabaret dit de Santa-Maria — delà veuve Lechevallier 
et de ses deux filles, qui tenaient cet établissement.. 
Par qui cet horrible crime avail-il été commis? C'est ce que 
, à la suite d'une longue instruction, 
on crut avoir fini par découvrir.
 
Aussi, le 13 floréal an VI, voyons-nous, sur le registre 
du jury d'accusation de Coutances, figurer, devant celui- 
ci, sous ladite inculpation : 
 
Félix Lamache, dit Alexandre, de Varouville, et 
domicilié à Cambernon : naguère condamné , à Caen , à 
«huit ans de fers», et ensuite échappé, avec neuf co- 
détenus, des prisons de cette ville — Jean-Baptiste Darthenay
 — Marie-Anne Darthenay, veuve Guésnon, sœur du précédent ,
 et meunière à Cambernon au moulin du Castel; 
chez laquelle le premier desdits accusés 
s'était d'abord réfugié — Robert Le Petit , voiturier à Caen —
 Laurent Moussel, dit la Madeleine — et 
Julien Sebire, dit la Grandeur = 
ces deux derniers alors déjà, comme nous le verrons, condamnés « à mort»,
pour d'autres méfaits ; et qui n'étaient, pour celui-là aussi, 
poursuivis que dans le but d'en régulariser et compléter 
l'instruction. 
 
Ce jour-là, celle-ci fit un pas considérable, par la solu- 
tion « affirmative» du jury d'accusation en ce qui regarde 
tous les inculpés ci-dessus. 
 
Mais ce n'est pas à Coutances qu'eut lieu leur juge- 
ment ; eu égard à opposition par eux faite, aux termes du 
Code de procédure criminelle de l'an IV — dans les con- 
ditions duquel ils se trouvaient, à cet égard du tribunal 
criminel de l’ Ile-et-Vilaine, pour les juger définitivement. 
 
Lamache, en particulier, y fut acheminé le 2 pairial 
an VI (voir registre d'écrou de Coutances) ; et tous le 
furent, sans nul doute, aussi vers la même époque. 
 
Il résulte, de renseignements à nous fournis par M. le 
Greffier en chef de la Cour de Rennes — auquel nous en 
témoignons ici notre sincère reconnaissance — que, jugés 
par le tribunal criminel de cette ville, le 24 nivôse 
an VII, les accusés susdits furent : Lamache et Darthenay,
 condamnés à la peine de mort ; la veuve Guesnon née Darthenay , 
condamnée à vingt-deux ans de réclusion; et Lepetit entièrement acquitté. 
 
(Voir, sur cette affaire — outre la décision du jury d'accusation de 
Coutances, précitée, sur ses registres — l'écrou de la même ville, des : 
13 messidor, 8 et 9 fructidor an V; et, dans les papiers du greffe de 
celle-ci, diverses pièces la concernant; avec, aussi et surtout, le 
dossier proprement dit y relatif, ainsi que le jugement précité , qui se 
trouvent au greffe de la Cour de Rennes.) 
 
 

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ACTUALITES

 

BONNE ANNÉE 2017 à tous!!!!

 

 

 Vous pouvez écouter 

tonton ROLAND 

nous parler de la famille

NICOLLE

dans "nos petites histoires"

 

 

 A ce jour 600 photos 

déjà en ligne !!!!!!

 

 

 LES FILMS DES NICOLLE

SONT EN LIGNE !!!!

Allez les découvrir

dans "nos petites histoires"

 

 

 

 

 CARNET ROSE

 

 

Mon frère Thibault LEPRINCE

et Soraya PAQUIRI

ont la joie de vous annoncer

l'arrivée du petit ADAM

ce 6 janvier 2014

 

 

 

Ma petite soeur  

 Sarah LEPRINCE et Francis

ont la joie de vous annoncer

la naissance de Tess

ce 27 décembre 2013

 

 

 

 Léopoldine NICOLLE et son mari

Mickael LECHENAUT

 ont eu un petit

garçon nommé Manoa

le 21/6/2013.

Félicitations aux parents

 

 

 

 

 Adeline NICOLLE

et Brice CAPRETTI

ont la joie de vous annoncer

la naissance d'Amandine

le 24/10/2013

 

 

Bonne journée à tous

 

Visitez bien tous les onglets

chaque page a son trésor !!!